EN BREF | LE DUR COMBAT DES ÉCOLES D’ARTS-MARTIAUX FACE À LA COVID-19 | 20 FÉVRIER 2021

Les arts-martiaux ont la réputation de rendre un esprit sain dans un corps sain. Alors que les mesures sanitaires limitent les contacts physiques et les rassemblements, comment font les écoles d’arts-martiaux pour continuer leurs enseignements. Csur la télé s’est entretenue avec deux écoles de la région pour en apprendre davantage.

«C’est sûr qu’on est en arrêt depuis le 15 mars 2020 et on a réussi à faire deux mois et demi l’été et à partir du 8 octobre on a été reconfinés jusqu’à maintenant, donc on est en arrêt complet. On attend les recommandations du gouvernement. Au début on a essayé de donner des cours par Zoom, mais ça ne fonctionne pas parce que les gens sont habitués à avoir un instructeur sur place afin de les motiver, les encourager…il n’y a pas de place, les enfants perdent l’intérêt, on a donc été obligés d’arrêter et de quitter». Nous explique Maître Pleau, propriétaire de l’école de Taekwondo Pierre Pleau.

Il est évident que ce n’est pas dans la philosophie de la pratique des Arts-martiaux de prendre des cours en ligne. Également Maître Pleau a la réflexion que lui et ses instructeurs enseignent la discipline, la racine même de l’art-martial, alors il n’a aucune difficulté à faire respecter les règles sanitaires à ses élèves. Il se pose la question pourquoi les institutions d’enseignement martiaux doivent rester fermés.

«J’aimerais faire comprendre au gouvernement que les gens qui font des arts-martiaux ont besoin d’un contact, ont besoin pour l’estime de soi de pratiquer, ce n’est pas juste physique, des coups de poings, des coups de pieds, les arts-martiaux c’est très thérapeutique, ça aide tout le monde, ça nous calme du stress qu’on a chaque jour…faut vraiment que ça ouvre le plus vite possible». Nous partage Pholly Painarin, assistante instructeur à Yamato karaté academy.

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Journaliste-reporter
Danilo Vergara