Les entreprises qui n’ont pas été prises en compte dans la vague des premières mesures gouvernementales contre la COVID-19 bénéficient désormais de la lumière du FARR: Fonds d’aide et de relance régionale.
Élisabeth Brière, députée de Sherbrooke, et Secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique du Canada, est l’une des personnalités chargées de la mise en application du FARR. Selon elle, le programme s’articule autour de deux axes. Le premier volet relève de Développement économique Canada. Il consiste à octroyer un prêt de 40 000 $ et plus ou 40 000 $ et moins à des entreprises ayant un chiffre d’affaires de 250 000 $ et plus. À ce niveau, la secrétaire parlementaire a mis un accent particulier sur les manufactures.
Mme Brière a ajouté que le deuxième volet du fonds est confié au Réseau des Sociétés d’aide au développement des collectivités (SADC) et des Centres d’aide aux entreprises (CAE). Sont disponibles ici des prêts de 40 000 $ et moins dont pourraient bénéficier les petites entreprises comme les restaurants, les dépanneurs, les salons de coiffures, etc.
Érick Faubert, directeur général de la SADC du Suroît-Sud, précise que les prêts sont sans intérêt jusqu’au 31 décembre 2022. Au cas où 75% du montant octroyé serait payé dans ces délais, les 25% restants ne seront plus remboursés.
“Par exemple, illustre M. Faubert, une entreprise qui aurait reçu 20 000 $, si elle rembourse 15 000 $ au 31 décembre 2022, aura un crédit sur son prêt de 5000 $ qu’elle n’aura pas à rembourser, qui devient une subvention.”
Claude DeBellefeuille, députée de Salaberry-Suroît, accueille favorablement l’annonce du FARR. Elle a rapporté, le 22 juin dernier, que près de 600 000 $ ont déjà été remis à des entreprises et travailleurs autonomes situés dans les MRC de Beauharnois-Salaberry, du Haut-Saint-Laurent et la partie Soulanges de la MRC de Vaudreuil-Soulanges.
Peter Schiefke, député de Vaudreuil-Soulanges, salue aussi le FARR et évoque un montant de 1 milliard 962 millions de dollars pour aider les régions. Il en a profité pour passer en revue les autres contributions financières accordées par le gouvernement fédéral dans le contexte de la pandémie du Coronavirus. M. Schieke a énuméré la subvention salariale de 75%, le prêt sans intérêt de 40 000 $ et l’aide commerciale pour les loyers.
Avec le nouveau fonds lancé le 13 mai dernier, ce sont finalement plusieurs oubliés des programmes d’aide qui pourront être sous le coup des projecteurs, grâce au FARR.
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Journaliste-reporter – Frédéric Hountondji
Caméraman-monteur – Maxime Lussier
Productrice – Chantal Bédard